
La France et le Canada ont une entente pour faciliter l’expatriation (surtout temporaire) de leurs citoyens respectifs. La procédure est certainement plus simple que dans d’autres pays, mais ce n’est pas de tout repos non plus.
Le visa à obtenir
On peut venir visiter le Canada (sans travailler) pendant 3 mois. C’est aussi vrai pour les USA. Si l’on veut rester plus longtemps ou que l’on veut travailler il faut obligatoirement un visa.
PVT, permis de travailleur temporaire, permis d’étude, les choix sont nombreux. Dans tous les cas il faudra passer par l’étape CIC (Citizenship and Immigration Canada). Il suffit généralement de suivre les étapes et de fournir les documents demandé. Parfois c’est obscur : par exemple à l’étape « But du voyage » il fallait fournir un fichier PDF vierge (Merci la personne chargée de l’assistance au consulat !)…
Une fois ce visa obtenu, on reçoit une lettre attestant de l’existence d’un permis de résidence temporaire et on peut enfin partir.
Arrivée sur place et passage à l’immigration
Après les traditionnels formulaire anti-terrorisme (ou l’on trouve d’ailleurs la question : « Avez vous ou allez vous visiter une ferme au Canada ? » qui est un motif de mise en quarantaine si on coche « oui » -WTF), il faut se rendre à l’immigration où un ou une « charmant(e) » agent d’immigration vous accueil à bras ouverts. Enfin non pas vraiment, le ton et les questions posées ne laisse pas vraiment présager un accueil chaleureux.
Une fois que j’ai convaincu cette agréable personne que je venais travailler mais que ce n’était que temporaire bien sûr, j’ai pu poser le pied sur le territoire Canadien Québécois.
Formalités à l’arrivée
Trois choses sont à faire rapidement lors de votre arrivée au Québec : ouvrir un compte en banque, obtenir un NAS à Service Canada et s’inscrire à la RAMQ, la sécu locale.
Obtention d’un NASPour obtenir un NAS (numéro d’assurance sociale), un numéro de neuf chiffres dont vous avez besoin pour travailler au Canada ou pour recevoir des prestations et des services liés aux programmes gouvernementaux, il suffit de se rendre à un office Service Canada. Il y en a un peu partout. Tout se fait très rapidement, j’ai du mettre moins d’une demi heure déplacement inclus.
Ouverture d’un compte en banqueLes seuls papiers obligatoires sont le passeport et le permis de travail
Pas évident de choisir tellement les offres Québécoises sont différentes de celles de France. J’ai opté pour DesJardins qui a plusieurs avantages : beaucoup de guichets partout au Québec et une antenne spécialisée dans les expats.
Il faut comprendre qu’au Canada, on fait la différence entre carte de crédit et carte de débit :
La carte de débit :
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Permet de dépenser directement l’argent que l’on a sur son compte
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Est gratuite
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Permet de retirer de l’argent
La carte de crédit :
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Permet de dépenser de l’argent prêté par la banque sous forme de crédit à la consommation
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Est payante
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Doit être remboursée chaque mois sous peine d’être chargé à 20%
Si on se fie à notre fonctionnement Français, on est plus tenté par la carte de débit. Mais c’est une erreur. Tout au Canada (pret, location, achat) est indexé sur ce que l’on appelle un historique de crédit. C’est un gage de confiance qui se bâti lorsque l’on utilise notre carte de crédit et que l’on rembourse bien et à temps. Sans cela on est considéré comme un mauvais payeur.
Normalement les banques locales ne donnent pas de carte de crédit avant 1 an environ. Mais DesJardins expat (Peel et Saint Catherine à Montréal) nous fait confiance et nous en confie une directement à l’ouverture du compte.
S’inscrire à la RAMQLes seuls papiers obligatoires sont le passeport, le permis de travail et le NAS. C’est très rapide d’ouvrir un compte. Tout se fait dans la journée.
La Régie de l’Assurance Maladie du Québec est en quelques sortes l’équivalent de la sécu ici.
Pour s’inscrire rapidement, il faut avoir prévu son coup avant de partir et rassembler :
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Passeport
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Permis de travail
- Formulaire SE-401-Q-207 de la sécu FrançaisePermet de se radier de la sécu et de supprimer le délai de carence de 3 mois en vigueur
Une fois cette étape passée, tout est prêt pour démarrer votre vie Québécoise.